Une équipe de passionnés
Une équipe de passionnés
Comment tout a commencé…
Un jour de l’été 2017, Sébastien est en terrasse sous le soleil couchant d’un mois d’août grenoblois, écoutant sa douce se plaindre pour la énième fois devant un triste Perrier sans rondelle, de ne jamais trouver de bière sans alcool digne de ce nom… leurs regards se croisent et c’est LE déclic.
Il prononça cette phrase incroyablement sexy : « Vazy, viens on essaye, je te la fabrique, moi, ta bière sans alcool, bébé ! ».
Après ce magique « vazy, viens on essaye », la petite graine a poussé dans la tête d’Émilie et Sébastien. Edmond – la blanche – a vu le jour après une gestation de quelques mois, dans une ferme familiale près de Villeneuve-sur-Lot, bricolée par les mains habiles de Sébastien et surveillée de près par Michèle et Jean-Jacques, respectivement chimiste et thermicien. Edmond a été goûté, pesé, mesuré, contrôlé en laboratoire et correspond à tous les critères recherchés : taux d’alcool sous 1°, goût de bière artisanale, couleur, densité et amertume.
Fort de son potentiel et de ses premiers succès, Edmond a quitté son Sud-Ouest natal pour tenter sa chance dans le temple de la bière artisanale : la région Rhône-Alpes, et plus précisément à Grenoble, aussi appelé le Broadway montagnard.
Depuis, Edmond-la blanche a fait des émules et ses petites sœurs ont vu le jour : Edmond-la blonde, Edmond-l’IPA et Edmond-la dark amber.
Puis notre haltérophile Edmond a eu envie de voyager : de Grenoble il est parti à la conquête des bars de France et de Navarre et a rencontré l’amour des amateurs d’apéros. Il a donc fallu produire un peu plus, ce qui a été rendu possible par une collaboration avec La Brasserie du Pilat à Saint-Julien-Molin-Molette (Loire) où les bières Edmond sont désormais fabriquées en bio par une belle équipe expérimentée.
Emilie,
les idées
de génie
C’est l’histoire d’une fille qui n’est pas souvent chez elle et qui adore boire de la bière en terrasse avec ses potes. Un jour elle décide de ne plus boire d’alcool et sa vie s’en trouve toute chamboulée : « Mais alors qu’est-ce qu’on boit à l’apéro ? »
Elle ne comprend pas le concept de soda ultra sucré en soirée (accompagné de la désagréable sensation d’être à l’anniversaire d’un enfant de 8 ans), pas plus que le concept du mélange pago/chorizo à l’apéro, il ne lui reste alors plus beaucoup d’option pour garder un brin de sociabilité : la verveine ou le Perrier.
Elle a bien sûr d’abord tenté l’option bière sans alcool mais sous le regard mi-étonné, mi-méprisant des barmans souvent démunis (« Non mademoiselle, on n’est pas ce genre de bar NOUS » ou « Ah oui, on doit bien avoir de la Tourtelle qui traîne quelque part, je vais quand même vérifier la date de péremption »). Elle a renoncé, surtout que cela s’accompagnait souvent de la part de son entourage de félicitations de rigueur pour sa grossesse présumée, moment plus que gênant…
Dès lors, elle goûte toutes les bières sans alcool qu’elle peut voir sur le marché, elles sont rares, industrielles et souvent en import (donc hors de prix), et n’en trouve aucune à son goût et là elle se dit que quand même elle ne doit pas être la seule dans ce cas-là et commence à germer cette petite idée nommée Edmond…
Elle aime : les bulles et une légère amertume.
Elle déteste : verser une bouteille de 33 cl dans un verre de 25.
Elle voudrait : avoir un choix de bière sans alcool à la pression dans les bars, avoir le goût sans l’ivresse.
Sébastien,
le brasseur
qui vous veut du bien
C’est l’histoire d’un garçon qui a un métier qui lui fait faire le tour du monde. Quand il est en tournée, les spectacles finissent tard et il n’est pas toujours facile de trouver un restaurant encore ouvert pour manger. On n’a jamais ce genre de problème avec les bars, et comme on le sait, la bière c’est très nourrissant !
Grand amateur de bière élevé à Cognac, il développe son palais au grès des régions de France et dans les divers pays où il part, et au fil des années ça devient son activité touristique préférée. Chaque destination est l’occasion de déguster les bières locales. Il s’intéresse aux techniques de brassage, aux associations de saveurs, aux taux d’alcool, et s’imagine secrètement dans sa cave à élaborer des recettes avec ses potes charentais.
Un jour, alors qu’il est en terrasse sous le soleil couchant d’un mois d’août grenoblois, écoutant sa douce se plaindre pour la énième fois devant un triste Perrier sans rondelle, de ne jamais trouver de bière sans alcool digne de ce nom, leur regard se sont croisés et ce fût le déclic, il prononce cette phrase incroyablement sexy : « vazy viens on essaye, je te la fabrique, moi ta bière sans alcool bébé ! ».
Depuis, il est devenu le papa d’Edmond, il s’appliquant à trouver diverses recettes à l’alliance parfaite entre le vrai goût de la bière artisanale et un taux d’alcool en dessous de 1%.
Il aime : le corps, les céréales et la couleur.
Il déteste : les bières sans bulles.
Il voudrait : casser les codes du monde viril de la bière et les idées reçues de la bière sans alcool (pour les femmes enceinte et les alcooliques).
Thomas,
le gérant couteau-suisse
de la Brasserie du Pilat
À l’origine, Thomas était plutôt formé pour le commerce avec une cravate et des souliers pointus, mais quand son père lui propose de prendre la succession de la Brasserie familiale, son cœur s’emballe. Une brasserie, c’est tout de même plus sexy qu’un cabinet d’audit.
Depuis 2010, il ne cesse d’ajouter de nouvelles cordes à son arc, qui ressemble de plus en plus à une lyre ou une harpe. Il résout les problèmes, bichonne ses clients, déniche les meilleurs fournisseurs, et a fait sortir de terre le plus chouette des bars au cœur du Pilat (42)… N’en dites pas plus, vous allez le faire rougir.
En 2022, Thomas rejoint l’aventure Edmond. Le gérant de La Brasserie du Pilat apporte toute son expertise et sa rigueur. Partageant les mêmes valeurs et la même envie de développement, les bières sont désormais brassées à l’eau des sources des monts du Pilat et bénéficient de la certification BIO.
Il aime : que sa brasserie soit gardée par ses chats hyper pas féroces (Yogi et Koko) et les bières équilibrées.
Il déteste : les bières sans longueur en bouche, grande source de frustration.
Il voudrait : casser les a priori gustatifs sur les bières sans alcool.